J’avais donc commencé Ma raison de vivre (dont vous trouverez la critique ici). Ce livre avait été une agréable surprise et il ne m’a pas fallu beaucoup de temps avant de finir la trilogie.
En vérité, j’avais beaucoup de craintes concernant la suite, j’ignorais de quelle manière la suite se prolongerait, je craignais qu’elle ne soit trop lourde, que ça soit beaucoup trop et pourtant ce second tome à continué sur la première lancée. Il m’a clairement convaincu.
Emma se retrouve à vivre chez sa mère après avoir survécu à ce que sa tante lui avait fait subir durant tant d’années. Et alors que le traumatisme est présent jusque dans ses rêves, sa mère cache une double facette. Amenée déjà dans le premier tome, ce personnage est beaucoup plus creusé, poussant Emma dans ses retranchements.
Il m’était presque impossible de lâcher ce livre tant il m’a captivé. Peut-être même meilleur que le premier parce que plus adulte. L’univers d’Emma est encore plus sombre que dans le premier tome. Bien ficelé, je l’ai trouvé bien meilleur que le premier, Emma est vraiment décrit comme un personnage de plus en plus complexe, sur lequel la vie semble s’acharner.
La fin est presque surprenante et pousse à ouvrir le tome 3 qui n’est pas à la hauteur des deux premiers.
Emma cherche à se reconstruire et fait des choses stupides mais bien que son histoire avec Evan soit au centre, j’ai trouvé certains faits beaucoup trop gros, l’intrigue mais beaucoup de temps à démarrer, à s’ettoffer et ça en devient presque lourd.
Ce dernier tome n’avait peut-être pas lieu d’être.
La trilogie reste tout de même une magnifique histoire dans laquelle j’ai beaucoup aimé me plonger.
Focalité 