Pour ceux qui me connaissent, vous savez combien j’aime particulièrement Richard Madden mais combien je déteste les films/ Série d’espionnage / Action. Je me suis dis que Citadel aurait pu être une bonne raison de retenter !
Verdict ?
C’est quoi ce truc vide ? Autant vous dire qu’il n’y a rien dans cette série ! Citadel aurait pu être un très long film ! Les épisodes sortaient une fois par semaine mais il ne se passait vraiment rien dans chaque épisode ! L’histoire n’avance pas, elle est fade et n’a aucun intérêt. Il y a de bonnes idées mais qui ne sont pas exploitées comme elles le devraient. Le petit plus pourrait être la chute de fin qui est plutôt bonne mais qui nous laisse sur notre faim. Ils ont misé sur des scènes d’actions à profusion mais j’ai pas toujours compris pourquoi ils se battaient ! J’ai complètement décroché ! Une série que je ne recommande pas, c’est une perte de temps.
Depuis juin 2021, je me suis montrée plutôt absente ! La prise d’un nouveau rythme de travail, mon déménagement, etc… Ma résolution 2023 est donc de revenir petit à petit ici pour poster quand je le souhaite sur des films, séries, livres et autres catégories qui me plairaient !
Et pour bien commencer l’année, voici mon top 10 des meilleures séries 2022 selon moi :
N°10 – DAHMER
Difficile de choisir parmi toutes ces séries vues ! Vous connaissez mon amour des films/séries portant sur des portraits de grands criminels.
Alors pourquoi Dahmer se trouve à la dixième place ? J’ai vraiment aimé la série mais je l’ai trouvé quelque peu longue et je ne peux m’empêcher de la comparer à la série “Le serpent” que j’avais littéralement adoré et pour moi, il manquait ce petit truc en plus pour en faire un chef d’oeuvre !
N°9 – CLARK
Clark a été une série dynamique et fraiche que j’ai beaucoup apprécié. Elle est peut-être dans mon top 10 parce que j’adore Bill Skasgard !
Si vous ne connaissez pas la série, voici un petit synopsis pour vous aider à vous décider de la regarder :
Une évocation de la vie du suédois Clark Olofsson, le criminel controversé qui a inspiré le terme “syndrome de Stockholm”, responsable de nombreux braquages et auteur de spectaculaires évasions dans les années 60.
Pourquoi se trouve t-elle à la neuvième place ? Tout simplement parce qu’elle ne répondait pas entièrement à mes attentes. On voit bien que le personnage de Clark a un magnétisme envers ses victimes mais le syndrome de Stockholm est beaucoup laissé de côté selon moi.
N°8 – BIENVENIDOS A EDEN
Cette série dont on a peu entendu parlé m’a pour le moins captivé ! J’ai beaucoup apprécié l’intrigue, les personnages, le mystère… Je l’ai trouvé pour le moins fraîche et elle m’a donné envie d’en savoir plus ! En espérant qu’une saison 2 arrive vite !
Synopsis :
Zoa et quatre autres jeunes sont invités à une fête exclusive sur une île secrète, sponsorisée par une nouvelle boisson. Cependant, le prétendu paradis qui les attend n’est pas celui auquel ils s’attendaient.
N°7 – BECOMING ELIZABETH
Une série concentrée sur l’histoire de la jeune Elizabeth, reine en devenir. Vous connaissez sans doute mon amour pour l’histoire et surtout l’histoire des Tudor ! Donc j’ai immédiatement sauté sur l’occasion !
Pourtant, Becoming Elizabeth se trouve en 7ème position ! Le risque de créer une série sur l’histoire d’une reine est la romantisation de l’histoire et le fait de créer des anachronismes ou des erreurs historiques qui me déplaisent très fortement !
Pourtant, la série garde dans sa ligne une bonne ligne directrice qui j’ai beaucoup apprécié ! Si vous aimez l’histoire, les complots, l’amour, foncez voir cette série !
N°6 – DROPOUT
J’ai littéralement dévoré cette série ! Le genre de série qui te laisse éveillée toute la nuit, qui te fait réfléchir, qui te dévore en d’autres termes ! La série se base sur l’histoire d’Elisabeth Holmes ! Une histoire que je ne connaissais pas à la base et que j’ai découverte en visionnant Dropout !
On voit réellement l’évolution du personnage, ses agissements, etc. Une série que j’ai énormément apprécié et que je recommande pour ceux qui souhaitent en savoir plus sur l’histoire de cette femme !
N°5 – 1899
1899 a véritablement été un coup de coeur ! J’ai adoré cette série vendue comme une série crée par les créateurs de “DARK”. Je venais de terminer Dark et donc voir 1899 était une évidence.
Je l’ai nettement préférée à sa grande soeur et j’ai été captivée. Je l’ai trouvé bien moins compliquée à comprendre, captivante, les ressorts scénaristiques étaient pour le moins intelligent, les personnages captivants, bref, elle avait tout pour être une excellente saison et elle s’est d’ailleurs hissé dans le top 10 Netflix !
Pour regarder cette série, il faut bien être au calme !
Malheureusement, Netflix a décidé de l’annuler pour cause de plagiat avec une autre série, qui serait après quelques recherches “Westworld”. Autant vous dire que je suis complètement déçue par cette décision ! Quelle série ne s’inspire pas d’une autre ?
N°4 – HOUSE OF THE DRAGON
Et oui forcément, cette série devait se trouver dans mon Top 10 !
Mon amour pour Game of thrones est si grand que j’étais bien entendu au rendez-vous pour cette série ! J’avais donc ENORMEMENT d’attente !
House of the dragon a bien entendu répondu à mes attentes ! Mais elle n’est quand la 4ème position parce que j’ai trouvé le démarrage un peu long ! En revanche, la fin de saison a été complètement époustoufflant ! J’ai hâte de voir la suite ce qui lui fera sans doute gagner quelques places dans mon top 10 – 2024 !
N°3 – STRANGER THINGS – SAISON 4
ON EN PARLE OU PAS ? Est-ce que j’ai vraiment besoin de développer ? Non ! J’ai juste kiffé cette dernière saison qui a remis un coup de fouet à la série ! Les nouveaux personnages étaient frais, l’intrigue était juste ouf ! Bref, je n’ai pas grand chose à dire, je n’ai même pas de points négatifs ! Elle m’a touché en plein coeur voilà !
N°2 – MERCREDI
Cette série je l’attendais ! Mais je n’ai jamais regardé la famille Adams, l’histoire ne m’intéressait pas auparavant ! Je trouve donc que cette série est fraîche, drôle, rythmée, belle ! Parfaitement réalisée, on reconnaît bien la pâte de Tim Burton ! Notamment en terme d’esthique des monstres, etc !
Jenna Ortega est sublime dans le rôle de Mercredi et j’ai juste hâte de voir ce que va donner la prochaine saison !
Je suppose que vous aussi vous l’avez adoré ?
N°1 – ARCHIVE 81
Et voilà tout bonnement ma série coup de cœur de l’année qui mérite amplement sa place dans ce top 10 ! Elle était absolument bien construite, elle m’a terrifiée, captivée…je suis si triste que Netflix soit passé à côté d’une série qui s’annonçait être un chef d’oeuvre en devenir !
Et vous alors, c’est quoi votre série FAV de cette année 2022 ?
J’avais adoré la saison 1 de Ginny et Georgie. Qualifié de teen série, elle présentait des aspects et questionnements que j’avais relativement appréciés. Autant vous dire que j’attendais cette nouvelle saison avec impatience.
La saison 1 se terminait avec la découverte de la tentative de meurtre de Georgia par sa fille Ginny qui fuyait tout simplement la maison maternelle. Sans que l’on ne sache où cela la mène. C’est donc chez son père que l’on retrouve Ginny pour cette saison 2 !
Concernant mon avis sur cette saison 2 : j’ai adoré, j’ai certainement même préférée cette nouvelle saison à la précédente.
Le personnage de Ginny :
Le personnage de Ginny représente l’adolescence à la perfection. Ce tourbillon d’émotions qui la parcourent tout au long de la série au travers de thèmes basiques que peuvent traverser les adolescents.
On pourrait d’abord tiquer sur le fait que Ginny se mutile depuis la première saison et que la normalité de ce geste n’avait pas été relevé durant cette première saison. Au sein de cette seconde saison, j’ai été contente de voir que cet aspect de sa vie a été traité. Et selon moi, il a été traité de la meilleure façon. La série montre qu’en souffrant de problème de la sorte, il est important d’en parler. En effet, Ginny commence à s’en sortir dès lors qu’elle se confie à son père qui prend les choses en main mais surtout lorsque sa mère finit par le découvrir. Malgré tous les défauts de Georgia en tant que mère, il est évident que sa place dans cette action a un impact important sur l’adolescente.
Enfin, la drogue et le sexe ont eu une autre place dans la vie de Ginny. Elle part à la découverte de l’amour et de sa sexualité et n’hésites pas à demander des conseils à sa mère à ce sujet. On pourrait penser que la normalité de leur conversation est absurde et irréel mais n’oublions pas le peu d’écart d’âge que possède Ginny et sa mère. Le caractère de cette dernière étant particulier, elle reste fidèle à elle-même en parlant à sa fille comme elle parlerait à une amie.
Ginny lutte durant une bonne partie de la saison contre sa mère et les ressemblances qu’elle peut avoir envers elle. Pourtant, à mesure qu’elle évolue dans la saison, les répliques des autres personnages la rapprochant de sa mère font rendre compte à Ginny que finalement, elle a bien plus de points communs avec sa génitrice qu’elle ne veut l’admettre.
Ainsi, j’ai trouvé le personnage de Ginny particulièrement attachant au début de cette saison. Elle a cette tendance à faire ressentir ses injustices et les incompréhensions au spectateur de manière forte ce qui est admirable pour cette jeune actrice. Néanmoins, je l’ai trouvé particulièrement détestable dans son évolution. Ce qui nous prouve bien que les personnages de cette série ne sont ni bons, ni mauvais. Ils possèdent chacun des tares qui nous font changer d’émotions en fonction de nos propres convictions.
Le personnage de Georgia :
Le personnage de Georgia représente pour moi l’instabilité et l’imprévisibilité. Si je la trouvais détestable en début de saison, elle a montré des traits très attachant au fil des épisodes. La profondeur de ce personnage me semble plutôt bien travaillé et on découvre une forme de sensibilité caché.
Bien qu’elle puisse paraître particulièrement antipathique et démesurée dans ses réactions, elle n’en reste pas moins attachante. On la découvre réellement impliquée dans la vie de ses enfants et tout faire pour eux n’est même plus un questionnement pour le spectateur de la série. Bien que ses manières de le faire peuvent parfois être explicable.
Les points positifs :
En terme de rythme, on était plutôt bon, accroché du début à la fin, la série ne lésine pas sur les résolutions d’intrigue. Le jeu d’acteur et la complicité des deux actrices principales sont admirables. Comme dit précédemment, la construction des personnages est profonde. Nous n’avons pas la sensation d’avoir un méchant ou un bon personnage tout au long de la série. On a vraiment une profondeur des volontés, des qualités et des défauts de chacun qui agissent en fonction. Maxine en est un exemple notable qui reconnaît avoir mal agi et qui finit par changer progressivement de discours.
Les personnages secondaires ne sont pas seulement présents pour servir à l’intrigue, on sent que chacun a vraiment sa place dans cette dernière et possède une utilité qui n’est pas à mettre de côté. J’ai particulièrement aimé la dualité du personnage de Cynthia qui est face au dilemme de l’entre deux avec son mari dans un état végétatif qui l’empêche d’avancer. Mais également le père de Maxine et Marcus que j’ai trouvé adorable. Bien que peu mis en avant, son rôle a été important à des moments particulièrement difficiles pour ces enfants.
La mise en parallèle de la famille de Maxine et Marcus et de celle de Ginny et Georgia m’a énormément plu. On voit que du côté de Maxine et Marcus, ils se retrouvent dans une famille stable, les parents toujours en couple, un foyer aux apparences saines face à Ginny et Georgia qui ont vécu des choses particulièrement difficile, qui sont issus d’un milieu pauvre et les instabilités des relations de Georgia. Néanmoins, la série nous montre bien que peu importe le foyer, les “enfants” ne sont pas à l’abri d’une dépression ou de soucis émotionnelles comme nous le prouve Marcus.
Les points négatifs :
Aux premiers abords, je n’avais pas de points négatifs à donner à cette nouvelle saison de Ginny et Georgia. Néanmoins, après réflexion, j’ai pu trouver quelques petits points qui me semblent important de mettre en avant :
Le début de la série tourne beaucoup autour de Ginny et sa vision des choses. De son auto mutilation et de ses problèmes affectifs, etc. Une fois ces problèmes à priori réglé, on se concentre finalement sur les autres, ceux de Georgia qui explose finalement mais surtout ceux de Marcus qui arrive comme un cheveu sur la soupe. L’air de dire “bon on a plus d’idées alors on vous présente Marcus, le déprimé de ce milieu de série”. Si cela est justifié par le fait que Ginny était plutôt auto centré sur ses propres problèmes et n’a pas remarqué ceux des autres, j’ai trouvé cela plutôt facile.
La discrimination qui est également trop facile. Non pas que ça n’existe pas dans la vie de tous les jours mais j’ai trouvé que l’idée de la discrimination était un peu de trop ou du moins pas amené de la bonne manière. Si elle est évoquée dans la première saison, j’ai trouvé que sa place dans la seconde saison n’était pas justifiée et qu’elle aurait du prendre une autre proportion.
Une prochaine saison ? Très surement ! Non pas que je sois mécontente de retrouver le duo mère fille, j’ai peur de voir ce que la série aura à raconter par la suite et des intrigues meubles qui pourraient être mis en avant ! Pour l’instant difficile de se prononcer. A savoir que pour le moment, aucune saison 3 n’a encore été annoncé ! Sans doute Netflix fera t-il des siennes de nouveau ?
Cette saison 5 de Lucifer était plus qu’attendue avec cette fin incroyable que nous avais laissé la saison précédente. Et pourtant, comme d’habitude, le début de la saison reste toujours une déception pour moi. Depuis quelques temps, on a cette impression que les scénaristes ont bien du mal à tenir sur autant d’épisode.
Une linéarité ennuyante ?
Le mot est peut-être fort mais j’ai bien eu du mal à prendre du plaisir aux épisodes qui selon moi faisait perdre le rythme à l’intrigue principale. L’histoire devient presque répétitive (je pensais pourtant que l’arrivée du père de Lucifer donnerait un coup de fouet à la série). Mis à part quelques épisodes, la plupart du temps, je n’avais de cesse de me demander quand cela prendrait une nouvelle tournure !
Est-ce que le défaut de cette série n’est pas le fait de sortir tous les épisodes d’un seul coup ? Parce qu’à chaque fin d’épisode, je reste sur ma fin. On note également un grand manque de moyen qui donne l’impression que certaines scènes sont brouillons. Des défauts de production qui m’ont beaucoup gêné. Une perte d’humour également qui est bien loin de ce qu’on a connu au début de la série. Lucifer s’essouffle. La love story entre lui et Chloé est de plus en plus niaise, je t’aime moi non plus. D’ailleurs, le personnage de Chloé a largement perdu en charisme et devient de plus en plus fade.
Néanmoins, ils ont su se rattraper sur les derniers épisodes qui étaient clairement à la hauteur de ce que j’attendais. Une profondeur qui enfin se fait montrer. Une intrigue à la hauteur de cette série à l’origine prometteuse. Et qui donne envie de voir la suite.
Désormais, nous n’avons plus qu’à espérer que la prochaine saison gagne en régularité.
La série “Le serpent” n’a pas fais beaucoup parler d’elle..Du moins pas autant que d’autres séries. Et pourtant, à mon sens, c’est un véritable chef d’œuvre scénaristique que nous présente Netflix.
La série “Le serpent” reprend l’histoire de Charles Sobhraj, un tueur en série qui a agi en Asie du sud-est. On y découvre les faits des années 75, lors du début de la traque effectuée par Herman Knippenberg, un secrétaire de l’ambassade néerlandaise.
Si la série nous place dans une ambiance rétro, c’est par son grain et le cadre des débuts de scènes qui nous donne l’impression de regarder un film réalisé par un touriste de cette époque. Le changement entre ce type de prise et celle de la série se fait presque naturellement et c’est un plaisir pour les yeux. Les couleurs sont sublimes, rappelant celles de ces années-là, avec son look hippies qui la défini. En bref, un esthétisme précis et travaillé tant au niveau de la caméra qu’au niveau des couleurs.
Ce thriller en est bien un. L’écriture est réalisée de manière à nous faire angoisser sur l’avenir des personnages. Combien de fois je me suis sentie tendue tout au long de la série. Néanmoins, on peut lui attribuer un démarrage assez long. Ne vous fiez pas aux deux premiers épisodes, c’est après que tout devient complètement explosif.
Si les faits sont clairs et bien expliqués, ce qui est appréciable dans cette série, mais qui peut paraître déstabilisant au début, ce sont ses retours en arrière, qui nous permettent souvent de voir les choses à travers le point de vue d’un autre personnage. C’est ce qui fait son charme selon moi, puisque l’on creuse les faits et on rassemble les pièces du puzzle au même titre que Knippenberg.
Les personnages sont bien construits et on retrouve une vraie psychologie derrière leur écriture. J’ai aimé découvrir celle de Monique / Marie-Andrée. On rentre dans leur intimité et ils ne sont pas vendus comme des monstres, Netflix est souvent très doué et réussit le coup lorsqu’il s’agit de réaliser des œuvres sur les tueurs en série. Souvenons-nous du film sur Ted Bundy par exemple.
À ce stade, je vous conseille de la regarder parce que selon moi, elle vaut le détour et répond aux attentes que l’on se fait d’un thriller.
On peut dire que Charles Sobhraj porte bien son nom. Indomptable comme un serpent, il séduit les foules mais les effraient également. Comme à la mue, le serpent change de peau, aussi vite que Charles changent d’identité. L’homme aux multiples passeports est doté d’un charisme puissant, chose commune chez pas mal de tueur en série. Effrayant, il paraît si intelligent qu’il ne semble commettre au début de la série aucune erreur. Moi qui ne connaissais pas son histoire, je l’ai découverte au fil des épisodes et j’ai réellement pensé que cet homme parviendrait à échapper à la police encore et encore. Sa spécificité est de détruire ses victimes et son entourage, qu’il choisit pourtant avec précaution. Ajay, son homme à tout faire et Monique, celle qu’il prétend aimer.
Le personnage qui m’a le plus captivé, c’est bien celui de Monique, qui semblait en retrait dans les premiers épisodes et qui par la suite s’est révélée face aux caméras. On découvre au bout de trois-quatre épisodes comment sa route à croiser celle d’Alain, Gustave ou Charles. Du serpent en somme. On comprend que désespérée et sans amis, cet homme lui a donné l’attention qu’elle espérait. Cette femme s’est liée à lui et a fini par devenir complice de ses crimes. Tout au long de la série, malgré l’ambivalence de son personnage, je n’ai eu de cesse de ressentir de la compassion envers elle (Jenna Coleman qui est merveilleuse a sans doute aidé). Mais ce personnage a une profondeur mystérieuse qu’on ne parvient pas à éclaircir.. Même jusqu’aux dernières minutes, je suis restée surprise par sa dernière phrase. Complice, apeurée, cherchant à répondre à des besoins personnels ou tout simplement amoureuses ? Les motivations de ce personnage, comme de la vraie Marie-Andrée restent floues et c’est ce que j’ai vraiment apprécié tout au long de la série.
Le personnage de Charles, comme nous en avons parlé avant, est en mon sens perturbant. Il m’a glacé le sang, à chaque fois que je le voyais, les plans serrés sur son visage, sa manière d’agir avec lenteur et détachement. Le personnage de Charles est terrifiant jusqu’au bout et on ne sait jamais à quoi s’attendre. On en apprend cependant un peu plus lorsque les épisodes s’écoulent, sur son passé, sur ce qui explique ces meurtres successifs. Un personnage qui fait écho à celui d’Ajay, qui donne lui aussi du pep’s à la série et à son côté terrifiant.
Passé ce trio. J’ai aimé l’effet miroir avec Kippenberg. L’homme qui a permis à la police de résoudre cette affaire, celui qui a traqué le serpent sans répit. Et d’une certaine manière, même à distance, Charles Sobhraj a détruit sa vie, comme il l’a fait avec Monique. Dans cette chasse à l’homme, Kippenberg a tout sacrifié.
Il me semblait important de revenir sur ces personnages, bien que je ne peux tous les mentionner (#Nadinedansmoncoeur). Mais je voulais surtout mettre en avant ces personnages qui selon moi sont construits avec précision et sans défaut. Je salue en tout cas ce travail d’écriture.
J’ai regardé beaucoup de série ce mois-ci, mais je crois que celle-ci est clairement mon coup de coeur du mois d’avril !
![LE SERPENT, l'histoire du serial killer Charles Sobhraj sur Netflix [Actus Séries TV] - Freakin Geek](https://freakingeek.com/wp-content/uploads/2021/04/LeSerpent-Banniere-800x445.jpg)
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